Ils se jettent... 2019

Performance and Theater

Description

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Ils se jettent dans des endroits où on ne peut les trouver (2018)
They throw themselves into places where they can’t be found

By|with Marie Payen and Mehdi-Georges Lahlou

It could be a forest, or a desert, or a swamp. A place where all equipment has gone up in smoke. During and after the cataclysm, life endures, thanks in part to the decomposition of the roots.

Marie Payen is an actress for theatre and cinema. For the past few years, she has also written shows (jEbrûLE, Perdre le Nord) whose text is entirely rewritten live every night.

When looking at Mehdi-Georges Lahlou’s work up till now, one can soon identify two main constants: one has to do with his relationship to the body, the other with his relationship to the space. Most often, they are intertwined. The former of course has something to do with his initial training as a dancer, the latter with his work as a sculptor.

Cast
Creation and performance :
Marie Payen & Mehdi-Georges Lahlou
Artistic collaboration :
Leila Adham
Music :
Eve Ganot

Credits
Co-production SACD, Festival d’Avignon (Festival d’Avignon – Vive le sujet ! 2019)
Festival d’Avignon / 2019 / Festival In
With the help of Les Plateaux sauvages (Paris), Jan Van Eyck Academy (Maastricht)

Photos
Christophe Raynaud De Lage, LNPhotographers et Michel Cavalca

[FR]
Ils ont fait mieux qu’hier !

La matinée commence par Ils de jettent dans des endroits où on ne peut les trouver où l’on rêve que les comédiens de Pascal Rambert demandent des cours de bégaiement à Marie Payen puisqu’elle interprète une personne qui déclame son texte à la Pierre Repp (regardez sur le net si vous ne connaissez pas !) : il faudra qu’on se parle de repères… il faut qu’on se pose… il va falloir qu’on se parle… pendant que Mehdi-Georges Lahlou « plante » littéralement le décor de fétus de paille avant de danser sur « chéri je t’aime chéri je t’adore »… La relation entre les deux univers tombe bien. Marie Payen semble se laisser guider par Mehdi-Georges Lahlou qui ne recule devant aucun porté, aucune action dérangeante, la mettant sans cesse a sa merci, tantôt Madone à l’enfant, tantôt conteuse au bord d’une chaise qu’il se plaît à déplacer sans lui demander son avis ! Elle entonne des tubes de Bjork, ils se confient qu’ils aiment « les silences après le rire ». Ils sont complices. Ils sont bien ensemble et nous le sentons. Une belle découverte de deux artistes dont on ne soupçonnait pas le potentiel.

Emmanuel Serafini pour Inferno magazine

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